AU SIEGE DE BOIS LE DUQ.
DANS LA MAISON DE IOr HEEM A VUCHT x)
Mon frere, qui croyez qu'en ces lieux je m'ennnuye,
Voyez s'il y a rien d'esgal a mes esbats.
I'enten parfaictement les coups d'Artillerie,
Mais que le Rossignol ne m'en empesche pas.
Ma chambre, a trois costez perceé en deux lumieres,
Descouure du Ponent les meilleurs de noz gens,
Vers le septentrion jardin, ville et riuieres,
Au Midiquartiers d'autant de Regimens.
I'appergois Bois-le-duq, qui aujourd'huij se somme,
Quoy qu'a le veoir de loin il nous semble nager:
Mais ce n'est qu'au trauers du bois d'un Gentilhomme,
Qui n'est que jardinage et parterre et verger.
Si le froid m'importune, un doublé feu de chesne
Qui ne me couste rien que 1'envoyer querir,
Soulage promptement de guerison certaine
La peine dont ailleurs je me suis veu mourir.
Si la chaleur du jour estouffe l'air en sorte
Qu'il semble que 1'Esté se haste de venir,
Ie trouue tant d'abri a trois pas de la porte,
Que quasi le Voorhout m'en sort du souuenir.
Huygens.
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1) Den 4den Mei kwam Huygens bij den Prins in de legerplaats
te Vucht (Dagb., 15).
Frederik Hendrik had zijn kwartier opgeslagen in Heer-Heyms-
Huizinge (zie mr J. H. van Heurn, Historie der Stad en Meyerye
van 's Hertogenbosch, 1777, III, blz. 406).
Het vers, dat blijkbaar fragment is, werd zeker niet lang na den
4den Mei geschreven.
vs. De stippeltjes staan in het HS.
